Les équipes favorites de cette 27e CAN ont du mal à démarrer. Les mondialistes en particulier ont du mal à entrer dans la compétition. Elles ont pour nom la Côte d’Ivoire, l’Algérie, le Cameroun et le Nigeria. Leur péché mignon, c’est peut-être leur trop grande confiance en elles-mêmes.
Les grands n’effraient plus. Que ce soient les Eléphants, les Aigles (Supers soient-ils), les Lions (Indomptables soient-ils), ces bêtes fauves, pardon, ces équipes ne font plus peur dans la jungle du football africain. La preuve, elles sont en train de passer une mauvaise entrée en matière. Une à une, elles sont à la trappe. C’est les Fennecs d’Algérie, mondialistes cette année, qui ont fait les frais des Flemmes du Malawi. Sans honte, ils ont pris un cinglant 3 à 0.
Le ton était alors donné. « On se fout des favoris » ; chacun joue sa chance et sa CAN. Place a été laissée aux Etalons qui ont tenu la dragée haute face à une formation ivoirienne bourrée de grands noms. Mais les noms, c’est sur le papier. Sur le terrain, c’est autre chose. On cannaît le résultat de la partie : 0-0 au désarroi de toute la nation ivoirienne.
L’autre surprise, qui n’en est pas une, c’est la défaite du Nigeria devant l’Egypte. Les Pharaons sont sortie de leur tombeau pour donner une leçon de réalisme à des Aigles qui ont perdu plumes et serres. Alors qu’ils menaient 1 à 0, les Nigérians n’ont pas su résister à la furia égyptienne. Résultat de ce duel : 3 à 1 pour les Magrébins.
La révolte est venue du Gabon. Battus en aller et retour lors des éliminatoires de cette même CAN par le Cameroun, les Gabonais ont refusé de plier l’échine pour la 3e fois. On a coutume de dire « jamais 2 sans 3 ». Cette fois-ci, il y en a bien eu. Les Panthères ont donné la réplique aux « Lions Domptables », dominés 1 à 0. Daniel Cousin et ses camarades ont montré de la détermination, en jouant crânement leur chance. Et ça leur a réussi. C’est d’ailleurs le plus grand exploit dans cette CAN.
L’on dira que perdre un match d’entrée pour le Cameroun n’est pas une première car en 2008, il avait perdu d’entrée face à l’Egypte. Maintenant l’on espère que les équipes dites de seconde zone n’ont pas jeté toute leurs forces dans ces premières rencontres pour ne plus pouvoir tenir la suite du tournoi. En tout cas, plus il y a de la résistance, plus le jeu devient intéressant.
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