vendredi 11 juin 2010

L'équipe de France veut être de la fête

a Coupe du monde va enfin commencer pour les Bleus. L'équipe de France débute le Mondial sud-africain vendredi (20h30) face à l'Uruguay dans l'écrin du Green Point du Cap. Pour les vice-champions du monde, il est désormais temps d'oublier un Euro 2008 catastrophique, quitté dès le premier tour, et deux ans d'une campagne de qualification laborieuse, conclue par une victoire en barrages face à l'Irlande grâce à un but de Gallas entachée d'une main volontaire de Thierry Henry.

Raymond Domenech, qui cèdera son fauteuil de sélectionneur à Laurent Blanc après le Mondial, rêve de terminer en beauté un mandat de six ans gâché par des difficultés récurrentes dans le jeu et une communication déroutante, voire souvent agaçante. En Afrique du Sud, le nouveau recordman de matchs passés sur le banc tricolore joue sa réputation et la suite de sa carrière d'entraîneur. Moins enclin à ménager les egos de certains de ses joueurs cadres, et poussé par le forfait de Lassana Diarra lors du stage de Tignes, Domenech a décidé de jouer l'offensive lors de cette Coupe du monde en initiant un nouveau système en 4-3-3. L'ancien capitaine Henry débutant sur le banc, place à un quintet offensif composé d'Anelka, Ribéry, Govou, Malouda et Gourcuff.

Etre prêts au jour J

Jusqu'à présent, ce schéma tactique alléchant n'a pas offert beaucoup d'assurances. Après un premier succès contre le Costa-Rica (2-1) à Lens, les Bleus ont concédé le nul face à la Tunisie à Radès (1-1) avant de chuter lamentablement contre l'équipe réserve de la Chine, à Saint-Denis de la Réunion (0-1). Depuis, les Tricolores n'ont eu de cesse de rappeler que ces rencontres n'étaient qu'une préparation et qu'ils seraient prêts le 11 juin face à l'Uruguay, leur adversaire le plus dangereux dans un groupe que complètent le Mexique et l'Afrique du Sud. On a hâte de le vérifier.

Dans une Afrique du Sud qui a déjà débuté la grande fête de la Coupe du monde, la France ne veut pas rater le rendez-vous du premier Mondial sur le continent noir. Le pays n'attend qu'une ou deux victoires pour prendre la roue des Bleus et oublier, l'espace d'un mois, la crise économique et le taux de chômage qui ne cesse de grimper. Anelka, Evra, Ribéry et consorts savent qu'ils ont une image à redorer et du bonheur à offrir à tout un pays. A eux de jouer.

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