Les Coupes du monde 2018 et 2022 connaîtront leur pays hôte cet après-midi. La Belgique et les Pays-Bas sont candidats mais auront fort à faire face aux Anglais, Russes, Espagnols et Portugais. Pour Alain Courtois, représentant du gouvernement belge, la Belgique a des atouts considérables.
La journée est divisée en trois phases avec une ultime présentation des candidatures 2018, tout dernier examen oral. Le dossier belgo-néerlandais est le premier à passer à partir de 9h00. Ensuite viendra le vote secret suivi de la proclamation des résultats, à suivre en direct.
Ils sont 22 à voter au total, 22 membres du comité exécutif de la Fifa, au lieu de 24 puisque deux représentants ont été suspendus suite aux affaires de corruption. Pour l'emporter, il faut rassembler 12 voix, soit la majorité plus une voix. Si personne n'y arrive à l'issue du premier tour, la candidature ayant reçu le moins de suffrages est éliminée, et le vote reprend entre les dossiers restants, selon le même principe.
Le président de la Fifa Joseph Blatter, sept vice-présidents (dont Michel Platini), et 14 membres désignés par les Confédérations et Associations votent à bulletin secret. Précisons tout de même que Michel D'Hooghe, le Belge membre du comité exécutif, a bien droit à une voix malgré la présence de la Belgique parmi les candidats. Anglais, Russes et Espagnols ont aussi leur représentant dans le Comité.
Enfin, en cas d'égalité entre deux candidats, c'est la voix du président Joseph Blatter qui est prédominante. C'est lui aussi qui ouvre l'enveloppe de toutes les convoitises, peu après 16h00, et qui dévoilera lors de la petite cérémonie le nom du pays hôte pour 2018, avant de recommencer pour 2022.
La Belgique a de nombreux atouts
Pour Alain Courtois, initiateur et représentant du gouvernement belge pour la candidature des Pays-Bas et de la Belgique au Mondial de football de 2018, la Belgique a de nombreux atouts : "La Belgique a des atouts considérables : à commencer par le président du sport mondial, ce n'est quand même pas rien. Puis elle (NDLR: la Belgique) est au centre de l'Europe géographique et politique, nous avons aussi le président du Conseil. Un autre atout c'est le fait que notre candidature est très concentrée, c'est-à-dire qu'il ne faut pas se déplacer en avion ou en bateau pour faire une Coupe du monde chez nous".
Quant à savoir à quel coût pourrait s'élever l'organisation de la Coupe du monde, Alain Courtois se veut rassurant : "En Belgique nous devons, qu'on le veuille ou non, investir dans de nouveaux stades. Dans chacun de ces nouveaux stades, il y aura des projets de partenariats public-privé, le coût n'est donc pas uniquement supporté par le public et encore, concernant le coût par le public on parle à peu près de 10 millions d'euros maximum pour un stade. Je me réfère toujours aux chiffres du Bureau du plan et ils rejoignent un peu ceux de l'Allemagne 2006, c'est-à-dire 1 milliard 125 millions d'euros recueillis par le fisc allemand".
Des problèmes connus
Petit hic, pour la Belgique et les Pays-Bas, les problèmes sont connus : manque de stades et d'infrastructures hôtelières, sans oublier l'instabilité politique dans notre pays. Point positif tout de même : Belges et Néerlandais représentent la candidature éthique et surtout "sympathique". Des petits pays qui espèrent bien que les grands se neutraliseront.
"Ce qui est sûr c'est qu'il y aura trois millions de visiteurs qui devront se loger, se déplacer, téléphoner, manger... qui ont un gros pouvoir d'achat. Puis si nous sommes désignés tout à l'heure un certain nombre d'emplois vont être créés très rapidement, le secteur économique et le secteur de la construction seront actifs tout de suite" tempère Alain Courtois.
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