Plutôt qu'à l'Arena Pernambuco de Recife, on se serait cru à Wimbledon, jeudi 26 juin, lors de la rencontre Allemagne-Etats-Unis. C'est que le toit de ce futur multiplexe du football, inauguré en mai 2013 pour la Coupe des confédérations, n'a pas été étendu jusqu'aux tribunes basses. Ne manquent que les parapluies londoniens, remplacés par des cirés jaunes rappelant sans doute aux Américains les chutes du Niagara et des capes solides comme des sacs plastique de supérette, écoulées par des vendeurs à la sauvette.
Informés, eux, que le Nordeste vit la fin de la saison des pluies, ces locaux ont rappliqué massivement devant cette enceinte dont le pensionnaire est le bien nommé Nautico Capibaribe. Ils ont gagné leur journée. On ne peut en dire autant des spectateurs neutres de ce match qui s'est soldé par une victoire allemande (1-0), favorable à tous. « Un temps à la Fritz Walter », diraient les Allemands en référence au capitaine de l'équipe qui offrit au pays sa première Coupe du monde en 1954, lors du « Miracle de Berne ». Ou un temps de Mondial allemand 1974.
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