Pierre-André Gignac, fou de l'OM et du maillot blanc et bleu de puis son enfance, mais il tarde à trouver ses marques au sein du onze marseillais
Reuters/ Philippe Laurenson
Pour la deuxième journée de phase de poules de la Ligue des champions, l'OM rêve de surprendre Chelsea mardi, mais devra pour cela retrouver un réalisme offensif qui lui fait défaut depuis le début de la saison.
Battu à domicile par le Spartak Moscou (1-0) lors du match d'ouverture, Marseille est déjà dans l'obligation de réussir un résultat sur la pelouse du club londonien actuellement en tête du groupe F après son large succès à Zilina (4-1). "Ce ne sera pas facile, mais la mission est d'aller chercher des points là-bas", affirme l'entraîneur marseillais Didier Deschamps. "On n'y va pas pour se contenter de défendre. Au fond de la tête, j'ai cette envie et ce désir de leur créer des problèmes."
Le mauvais départ marseillais dans l'épreuve met la pression sur une équipe de l'OM qui reste sur deux victoires en championnat de France. "Une défaite nous compliquerait un peu plus la tâche, mais ce ne serait pas la fin du monde", explique l'attaquant Loïc Rémy. "Sur le papier, Chelsea est plus fort mais c'est souvent celui qui en veut le plus qui l'emporte."
Dans ce groupe F, le club anglais fait pourtant figure d'épouvantail. Il dispute sa huitième saison de rang de Ligue des champions mais reste sur une défaite à domicile infligée l'an dernier en 1/8e de finale par l'Inter Milan de son ex-coach José Mourinho. Avant cela, les Londoniens avaient établi un record de 21 matches sans défaite à domicile en Ligue des champions, dont 15 victoires.
DES BLUES REVANCHARDS
Les Blues risquent en outre d'être revanchards après leur première défaite de la saison samedi en Premier League à Birmingham City (0-1). Pour faire toucher terre au géant anglais, Marseille devra faire corps autour d'une charnière défensive composée de Stéphane Mbia et de Souleymane Diawara à peine reconstituée en raison des blessures des deux hommes. Le club français devra surtout retrouver un réalisme offensif qui lui fait défaut depuis le début de saison. "On arrive toujours à se créer beaucoup d'occasions, mais on n'a pas assez de réalisme pour tuer le match. Dès qu'on relâche la pression, on se retrouve en difficulté", regrette Deschamps.
Les internationaux français André-Pierre Gignac et Loïc Rémy, recrutés pour pallier le départ de Mamadou Niang à Fenerbahçe, ont été perturbés par des blessures et ne sont toujours pas parvenus à trouver le chemin du but adverse en compétition officielle. Face au Spartak Moscou et à Sochaux, Gignac a aussi joué de malchance en frappant sur le poteau. "Il ne faut pas qu'il se focalise là-dessus. C'est un buteur, débloquer le compteur ne pourra que lui donner encore plus de confiance", estime Deschamps. "J'ai toujours l'instinct du buteur, les gestes reviennent vite", juge pour sa part Rémy.
Pour l'international français, le résultat mardi à Stamford Bridge n'est pas inscrit à l'avance. "Si on joue sur nos qualités, si on affiche clairement notre ambition, on aura alors la possibilité de les titiller. La seule certitude, c'est que ce ne sera pas une partie de plaisir", prévoit-il.
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