jeudi 7 juin 2012

AFP: Platini confiant mais intransigeant pour affaires et racisme

Dans une confiance de presse organisé hier à Varsovie, le président de l'UEFA  Michel Platini s'est dit confiant mercredi à Varsovie pour l'Euro-2012 (8 juin-1er juillet) en Pologne et Ukraine, et c'est un président de l'UEFA qui a pris un ton plus grave pour répéter son intransigeance face aux matches truqués ou au racisme.

"Si l'Euro est bien, c'est grâce à moi, sinon c'est leur faute à eux", a-t-il d'abord lancé face à la presse en désignant à ses côtés Gianni Infantino, secrétaire général de l'UEFA, et Martin Kallen, organisateur du tournoi pour l'instance.

Pour justifier cette touche d'"humour sympathique", le patron du foot européen a dit son optimisme pour cet Euro: "Il est loin le temps d'avril 2007 quand Ukraine et Pologne ont gagné le droit d'organiser cet Euro, depuis, beaucoup de choses ont été dites, mais surtout se sont faites, la belle fête du foot approche et on ne sera pas loin de la perfection".

Puis il a rappeler les mesures prise par l'UEFA , "une mesure importante il y a deux ans, en donnant la permission aux arbitres d'arrêter temporairement le match ou définitivement en cas de racisme". "Et nous les soutiendrons s'ils arrêtent le match", a-t-il insisté.

Interrogé sur l'attaquant italien Mario Balotelli qui avait déclaré à France Football que s'il subissait des actes racistes à l'Euro il quitterait le terrain, Platini a seulement dit: "J'espère d’abord qu'il sera titulaire, mais c'est l'arbitre qui donne les consignes d'arrêter un match, il peut avoir un carton jaune s'il quitte le match".

Evidemment sollicité sur le gigantesque scandale des matches truqués qui secoue l'Italie, l'ancien joueur de la Juventus a répété son voeu que les joueurs qui seraient "pris" par la justice pour avoir truqué des matches ne jouent "plus jamais au football". "Parole du président de l'UEFA et j'espère que l'instance disciplinaire me suivra", a-t-il martelé.

Enfin, concernant le boycott politique de l'Euro en Ukraine décrété par certains gouvernements européens, comme la France, pour soutenir Ioulia Timochenko, Platini s'est retranché derrière la "neutralité" de l'UEFA, qui ne "fait pas de politique".

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